15/03/2019
La self défense au couteau comme elle nommé actuellement est loin d’être récente. Sans une compréhension fondamentale du contexte historique d'une époque comme sa culture, sa mentalité et les traditions de sa population respective, il n'est pas possible de comprendre que la naissance de la self défense au couteau en Europe à eu lieu en Italie.
L'escrime lame courte traditionnelle en Italie n’est pas considéré comme de la self défense au couteau, mais comme un art martial. La self défense au couteau de nos jours, en tant que tel est un système mécanique sans âme.
Efficace peut-être (et encore), mais perdu dans nos sociétés consumériste en perte de valeur, la self défense au couteau devient un simple instrument de protection, qui ne permet plus
l’épanouissement et le développement personnel du combattant.
L’art martial italien du maniement du couteau représente bien plus que de simples écoles centenaire d’escrime lames courtes traditionnelles. Il captive par son expressivité, son élégance, son
rythme et sa profondeur culturelle. La culture et l’esprit des écoles de combat au couteau en Italie ont été façonnés par le mélange d’une perspective urbaine ou rurale. Elles sont partiellement
inspirées par la religion et découlent de mythes et de légendes entourant le combattant, la chevalerie et les codes d’honneur.
Avant de plonger dans l’histoire et la culture des traditions du couteau de l’Italie, il est impératif de préciser que cet écrit n’a pour unique but que de dépeindre très succinctement cette
antique tradition. De nombreux personnages actuels comme Antonio Merendoni, Roberto Laura et Danilo Rossi Lajolo di Cossano... S’y attellent bien mieux.
Un des fondements historiques de la défense au couteau est la culture en Italie du secret, de l’omerta. Un mélange de serments de sang, d'alliances et de peur des représailles par les autorités, associé à la fierté d'appartenir à une société secrète, a créé au fil des siècles une culture qui visait à empêcher les secrets du combat au couteau d’accéder aux oreilles des étrangers.
Cette peur de l'exposition, reliée à l'analphabétisme généralisé dans les classes moyennes paysannes et dans le prolétariat urbain du 19e siècle en Italie, a créé une tradition purement orale.
Cependant, le chemin seul n'est pas l'objectif. Parce que les traditions européennes en matière d’escrime qui visaient essentiellement à frapper sans se faire frapper soi-même, ainsi qu’à
développer un style personnel. L'escrime au couteau s'en est forcément et indubitablement inspiré.
Pour les chercheurs martiaux de défense au couteau contemporains, ce mélange entre une transmission orale et le verrou de l’omerta, n'a pas facilité la reconnaissance de cet art de défense au
couteau italien. Ni permis de trouver des enseignants des différentes écoles, de les convaincre d'enseigner et de surmonter d'anciennes rivalités culturelles.
La tradition du duel au couteau est si profondément ancré dans la culture italienne qu’il en existe une danse « La pizzica scherma » ou « Danza del coltello », encore inscrit dans la tradition folklorique actuelle.
Les thèses sur les origines sont multiples, souvent conflictuelles, voir inconnue. Il n’est même pas certain que cette danse représentait un duel avec des couteaux. La légende raconte que la communauté rom lors des foires s’affrontait en duel au couteau pour régler divers différends et que cette danse en est issu.
Cependant, rien n’est à exclure, pas que même le duel au couteau fut une coutume en vogue, alors interdite par les autorités et ensuite restée clandestine, qui ne put survivre que sous une forme sans armes et qui tend à ressembler à une vraie danse au rythme de pizzica-pizzica.
Le combat au couteau italien traditionnel est techniquement et fondamentalement, une synthèse des traditions de forme particulière, qui témoigne de liens étroits avec l'escrime médiévale à la dague. Illustrant les relations techniques étroites qui existent depuis des siècles entre les maîtres européens de l'escrime, dites nobles et les pratiquants de l’escrime au couteau.
Par conséquent, les nombreuses liaisons de combat rapproché spécifiques à ces différents systèmes de combat, ont amélioré les capacités nécessaire pour transformer le plus rapidement possible une
situation de défense en une attaque.
Avec pour unique principe commun, la self défense contre un couteau, terminologie qui n’existait pas à l’époque. Au vu de la multiplicité actuel des systèmes de défense au couteau proposé, de
surcroît plus ou moins folklorique.
Dans la partie sportive actuelle de l’escrime lame courte, seul des écoles comme le Tolpar pratique le combat (avec protection adéquate) à chaque entraînement.
C’est alors seulement, qu’il est possible d’émettre un doute permettant de faire la distinction entre une tactique de combat efficace ou non. L'avantage de cette approche est que, dès qu'un
pratiquant acquiert la capacité d'escrime lame courte nécessaire, ou plutôt, lorsqu'il a absorbé mentalement et physiquement le système fermé d'une tradition, il peut continuellement adapter
l'école à ses exigences physiques ou personnelles. Ainsi, il peut, s’il le souhaite l’améliorer.
Les traditions maintiennent une philosophie, des méthodes et une approche de base, mais elles doivent s’adapter, s’affiner ou mourir.
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