04/09/2023
Comment choisir le sport de combat qui prépare le mieux contre une agression au couteau dans la rue ? Dans un premier temps, il est impératif de comprendre que les agressions au couteau dans la rue ne sont qu'un mythe.
Aucun sport de combat généraliste ne possède les connaissances nécessaires pour pouvoir prétendre être en capacité de fournir une formation réaliste et efficace.
À partir du moment où l'on parle de « techniques contre une attaque au couteau », la seule et unique certitude sera que ce sport de combat ne maîtrise pas son sujet. Même si les comportements de l’utilisation du couteau lors d’une agression sont connus et classés depuis plusieurs siècles par les écoles spécialisés, sa nature même reste l’imprévisibilité.
En lieu et place des techniques de combat, il n’est en fait réellement possible que de reproduire dans le monde réel, « des tactiques ».
Au vu de l’imprévisibilité des circonstances et des environnements dans lesquels cela surgira, les conduites comportementales à tenir face à un couteau, ne pourront être qu’extrêmement simpliste. Plus les réponses apprises sont complexes et nombreuses, plus la loi de Hick (1), dans la prise de décision, fera son œuvre.
Quoi qu’il en soit, une seule certitude persiste : il existe de très nombreuses études sur le type d’attaque au couteau ou sur le type d’agression au couteau à disposition. Il suffit de chercher.
En France, cela ne reste malheureusement que des retours d’expériences de terrain plus ou moins fiables, voir totalement biaisé, d’une minorité de personnes ayant été confrontés à ce type d’agression.
Sauf que depuis des décennies, dans d’autres contrée que la France, comme l’Italie berceau de l’escrime au couteau, des écoles de combat au couteau ont consacrés absolument tous leurs temps à l’étude des tactiques de survie à tenir face à un couteau. Le moyen de tenter d’y survivre et le combat face à celui-ci.
Les grands penseurs français de la self-défense continus d’ânonner et d’éructer de façon sempiternelle des évidences biaisés inapplicable, sans proposer de formation en lien et sans même jamais n’avoir été formé dans ces grandes écoles consacrées.
De surcroît, le nombre de personnes qui se promène dans la rue avec un couteau dans la poche n’est pas quantifiable tellement, il est considérable.
L’immense majorité de ces personnes ne s’en serviront sûrement jamais, car cet objet reste à la base pour l’humain, un outil.
« Il est prouvé que lors d’agressions réelles, la victime n’a aperçu l’arme que dans 20 % des cas ». Face à ce genre d’inepties sans preuves et sans sources, de nombreuses questions se posent sur le niveau de la self-défense Française. Après des années de recherche éthologiques et sociologiques, comment est il possible pour le commun des mortels, qu’il ne soit pas possible d’avoir accès à des recherches et des études fiables ?
Le temps ou la curiosité ? Sûrement. Pour peu qu’en tant qu’instructeur, vous ne puissiez pas lutter contre le biais d’autorité, cette tentation « rhétorique » involontaire ou non (2), l’affaire est close. L’interprétation de l’humain qui va lire ces affirmations s’en trouvera totalement biaisé. Retour à la case départ !
La formation spécifique ne peut donc que s’axer que sur la menace et l’attaque, qui par principe sont basés sur le mouvement. L’embuscade étant par principe imparable.
L’attaque au couteau est d’une vélocité foudroyante. Elle est conçue pour être silencieuse et pour tuer. Il faut de ce fait que la réponse soit indubitablement potentiellement aussi agressive et basée uniquement sur des comportements de survie.
Malheureusement, l’enseignement des dogmes de « la parade/riposte simultanée », comme l’unique solution dans la conduite à tenir face à un couteau, continuera de faire des dégâts pendant encore très longtemps.
Nombre de croyants vont même jusqu’à affirmer que « l’attaque/contre simultanée sera la seule et unique possibilité d’avoir une chance de s’en sortir face à une agression au couteau... ».
Sauf qu’entre l’état de sidération ou l’effet tunnel... Et toute la multiplicité des conséquences métaboliques, cognitives et comportementales qui accompagnent ces quelques secondes, il est totalement impossible pour l’immense majorité des citoyens non affûté au combat, de reproduire des gestes précis de façon simultanée.
Absolument, tous les humains subissent ces effets. Ils sont générés par la nature même de leur cerveau d’homo-sapiens et des millions d’années de sélection génétique. Vouloir tenter de lutter contre n’est que croyance mercantile et légende.
Les tactiques de survie à tenté de tenir... Tout du moins par écrit
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