08/08/2024
Inutile de se mentir, la majorité des êtres humains qui sont victimes d'agressions au couteau sont sans formation à la self défense.
Si l'on veut savoir quels sont les gestes que nous allons effectuer naturellement, ce sont ces personnes qu'il faut observer. Peu importe les motifs des agressions des agressions au couteau, la nécessité de l'observation éthologique s'impose, s'il on veut pouvoir prétendre appliquer de quelconques techniques de self défense.
Dans le cadre de l'analyse des comportements défensifs observés chez 162 victimes d'homicide, une étude (1) a révélé que 54 de ces victimes (soit 33,3 %) présentaient des blessures de défense.
Parmi ces personnes, la grande majorité (85,2 %) étaient des hommes, tandis que 14,8 % étaient des femmes.
La tranche d'âge la plus touchée était celle des 21 à 40 ans. L'étude a aussi révélé que dans 68,5 % des cas, plus d'un agresseur était impliqué.
Dans le cadre de l'analyse des comportements défensifs observés chez 162 victimes d'homicide, une étude a révélé que 54 de ces victimes (soit 33,3 %) présentaient des blessures de défense.
Parmi ces personnes, la grande majorité (85,2 %) étaient des hommes, tandis que 14,8 % étaient des femmes.
La tranche d'âge la plus touchée était celle des 21 à 40 ans. L'étude a aussi révélé que dans 68,5 % des cas, plus d'un agresseur était impliqué.
Les agressions à l'arme blanche avec des objets tranchants, telles que les couteaux, ont été utilisées dans 57,4 % des incidents, tandis que des armes contondantes ont été employées dans 11,1 % des cas, et des armes multiples dans 31,5 % des situations.
Les blessures mortelles étaient le plus souvent localisées sur la tête et le cou des victimes.
Les blessures de défense étaient principalement observées sur le côté gauche du corps dans 40,7 % des cas, tandis que 37 % des victimes présentaient des blessures sur les deux côtés.
Les blessures les plus fréquentes étaient situées sur l'avant-bras et la main gauche, ce qui s'explique par la proximité de ces membres avec l'agresseur et la prédominance des droitiers dans la population.
Ces gestes de défense, instinctivement réalisés pour protéger des zones vitales telles que les yeux, le visage et la tête, constituent des preuves cruciales pour reconstruire les circonstances d'un homicide.
Cependant, l'absence de blessures de défense n'exclut pas nécessairement un homicide, car la victime peut avoir été prise par surprise, être inconsciente, sous l'influence de l'alcool, ou avoir eu les mains occupées, par exemple, dans les poches.
Les blessures de défense, qu'elles soient causées par des coups contondants, des coups de poing, des coups de couteau, ou même par des armes à feu, fournissent des indices essentiels pour comprendre les gestes de défense et les derniers instants de la victime.
En particulier, lorsque l'arme est tranchante, les blessures varient selon le type d'attaque, comme les coups de couteau ou les coupures. Dans le cas de blessures par arme à feu, des ecchymoses peuvent apparaître lorsqu'un bras est levé dans une tentative désespérée de protéger le tronc et la tête.
Cette étude a permis de mieux comprendre les profils des victimes d'homicides, y compris leur âge, leur sexe, le type d'arme utilisé, les caractéristiques des blessures, le nombre d'assaillants impliqués, et les parties du corps touchées par les gestes de défense.
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Sources :
(1) Self-defense injuries in homicidal deaths. Manoj Kumar Mohanty, Manoj Kumar Panigrahi, Sachidananda Mohanty, Jyotin Kumar Dash, Shreemanta Kumar Dash
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1353113106001726?via%3Dihub