Les agressions à l'arme blanche se banalise. Le tournevis

Il s'agit de la cause la plus fréquente d'homicide au Royaume-Uni. À l’instar des idées répandus, lors de ces agressions avec armes blanches (couteau, machette, bris de verre...), le tournevis est également régulièrement utilisé.

La quantification de la force exacte utilisée lors d'un coup de couteau est considérée comme un domaine difficile a évalué en raison du grand nombre de variables présentes, telles que :

• la netteté de l'arme ;
• l'angle d'attaque ;
• les mouvements aléatoires et extrêmement variables des personnes impliquées.

Le fait de disposer de données quantifiables permettrait à un médecin légiste de prendre une décision plus éclairée lorsqu'il s'agirait de répondre à la question fréquemment posée au tribunal « quel était le degré de force impliqué dans l'agression à l’arme blanche ? » La réponse à cette question est considérée comme importante pour déterminer l'intention d'un agresseur présumé dans le fait de causer du tort.

Cet article présente les résultats de la première étude (1) détaillée reliant la géométrie des tournevis aux forces nécessaires à la pénétration. De plus, une gamme d'autres armes contondantes telles que des stylos et des ciseaux ont également été étudiés. Un mannequin en caoutchouc-mousse de silicone a été utilisé comme cible principale simulant la peau, car il possède des propriétés mécaniques similaires à celles de la peau humaine et donne des résultats hautement reproductibles.

Différents tournevis de formes et de tailles variées ont été testés (plat, Phillips, Pozidriv et Torx), ainsi que d'autres outils pouvant servir d’armes blanches, notamment des ciseaux et des stylos. La géométrie de l'arme a été caractérisée et liée à la force maximale requise pour la pénétration.