25/08/2024
Au vu de la qualité des cours de self défense contre un couteau en France, il est raisonnablement possible d’affirmer que c’est vrai.
Jusqu’à présent, il existe plusieurs inquiétudes concernant la qualité et l’efficacité des différentes formations de défense contre les couteaux et les armes blanches qui apparaissent et ceux qui les enseignent.
Beaucoup de ces formations sont généralistes, ne sont pas systématiques ou ne sont qu’une collection aléatoire de techniques décontextualisés, sans équipement de protection individuelle.
Traditionnellement, la France ne possède pas d'école de combat au couteau dans sa culture martial.
Dans l’ensemble, ceux qui enseignent la défense contre le couteau ne font que reconditionner des techniques d’arts martiaux, indubitablement désuètes.
De même, il y en a d’autres qui enseignent des techniques de combat militaire à mains nues principalement conçues pour neutraliser des soldats sur le champ de bataille, sans adapter ces compétences à l’environnement urbain et à des civils.
Au fil des ans, après avoir observé ces cours de défense contre les armes blanches, il est possible de constater que souvent l’instructeur essaye simplement d’impressionner les participants avec des techniques complexes et esthétiques tout en exerçant son ego et un grand ensemble de biceps.
Très financièrement intéressant pour certains, ces cours ne sont pourtant pas pertinents pour enseigner la survie de l’homme, de la femme ou de l’adolescent moyen dans la société d’aujourd’hui.
À ce jour, peu d’instructeurs insistent réellement sur l’importance d’utiliser des protocoles pratiques de sécurité personnelle avant et pendant le contenu physique de leurs séances.
Avant de vouloir dispenser une formation et des stages de self défense au couteau, un énoncé clé sur lequel il faudrait réfléchir lors de l’instruction serait « mieux vaut prévenir que guérir » et cela devrait être asséné en permanence.
Par conséquent, pratiquer quotidiennement des protocoles de sécurité personnelle réalistes, permet de réduire à notre tour la probabilité de devoir recourir à des mesures de self défense.
Afin d’enseigner un ensemble efficace de défense contre un couteau, des sujets supplémentaires doivent être enseignés. Ces sujets doivent à leur tour être en rapport avec les buts et objectifs des cours, des stages ou des formations.
Dû aux effets de l’adrénaline, lorsqu'un couteau est enfoncé dans le corps, la victime ne ressentira normalement pas qu'elle a été poignardée avant la fin de l'attaque.
Les victimes entrent souvent et rapidement en état de choc en raison d'une perte de sang importante, d'une douleur extrême et de la prise de conscience réelle qu'elles ont effectivement été poignardées.
Une attaque au couteau peut ne durer que quelques secondes, mais pour la victime, l'attaque semblera beaucoup plus longue.
En effet, la victime peut perdre toute notion du temps écoulé, ce qui est un sous-produit de la souffrance due à la fois à la peur et au choc nerveux pendant l'attaque elle-même.
Le résultat d'une attaque au couteau a également un impact psychologique sur la victime.
Après l'événement, les victimes peuvent ressentir de la frustration, de la colère, des sautes d'humeur inhabituelles, un syndrome de stress post-traumatique et se sentir vulnérables dans leurs quotidiens.
Le couteau ou l’arme blanche est l’arme la plus précise pour sa portée, car aucune formation n’est requise pour savoir comment enfoncer un couteau dans le corps d’une personne.
Même si des fusillades mortelles se produisent régulièrement dans le monde lorsque les coups de feu sont été tirés à longue distance ou depuis des véhicules en mouvement, un certain degré de formation est nécessaire pour garantir un tir efficace sur la cible à n’importe quelle distance, à l’exception de la portée « à bout portant » et en particulier contre une cible en mouvement.
Contrairement à une défaillance du mécanisme d’une arme à feu, un couteau ne fera jamais de ratés et il n’a pas besoin d’être rechargé.
Le couteau ne nécessite pas d'entretien, car la plupart ne possèdent pas de pièces fonctionnelles et ne se bloquent pas lorsqu'ils sont utilisés.
Le couteau, y compris la plupart des armes blanches, ont une meilleure capacité de dissimulation que les armes à feu, en particulier les armes à canon long.
Le couteau, y compris les armes blanches, peuvent être fabriqués à partir de composés non-métalliques. Cela réduit la capacité de détecter cet objet via l'utilisation de détecteurs de métaux portatifs.
Le couteau est facile à obtenir et il est bon marché à l'achat, alors que les armes à feu nécessitent un permis et leur prix est souvent beaucoup plus élevé.
La gestion de l'espace : Fabriquer de la distance, prendre la fuite et utiliser les barrières physiques disponibles (artificielles ou naturelles). Il faut s’extraire de la zone de menace et être attentif à l'endroit où l'on se trouve la menace réelle jusqu'à ce qu’à être fermement convaincu d'avoir franchi la zone de danger.
La communication : Éviter les altercations représente le premier principe de la self défense. Utiliser un dialogue clair et minimaliste. Une communication prolongée pourrait agiter l'agresseur, donc il faut limiter toute communication verbale au strict minimum.
L'obéissance à la menace : Remettre toutes les formes de richesses que l'agresseur demande.
L’engagement : Être pragmatique et décisif dans les mesures de self défense employée. Ne s'engager physiquement qu’au dernier moment. Face à une menace au couteau, il existe des cas de jurisprudence. Frappez en premier si vous croyez fermement qu'il frappera si vous ne le faites pas en premier. Mais il ne s’agit que d’une option de dernier recours.
La suite de l’agression : Faire un point sur son état de santé et appeler les forces de l’ordre. Ne pas toucher l’arme ou la saisir avec un tissu afin de l’éloigner de la scène et solliciter des éventuels témoins.
Pour que les cours de défense contre un couteau ne soit pas inutile, il faut que les exercices d'entraînement soit progressifs et impérativement menés avec les aides d’une formation appropriées et d'équipement de protection individuelle.
Dans l’ensemble, les tests de pression aident ceux qui s’entraînent à expérimenter à quoi ressemble une attaque au couteau, leur fournissent la véritable vitesse d’une agression et de leurs propres capacités à y répondre.
Les gestes de défense contre un couteau ne doivent pas contenir de composants et d’actions complexes qui nécessitent un haut degré de compétence et des niveaux de force excessifs pour les utiliser.
Il faut indubitablement avoir une anticipation préétablie de la probabilité d’être coupés en cas d'attaque au couteau. Il est insensé de penser le contraire.
Une telle anticipation doit naturellement améliorer notre capacité à rester concentrés, notre résilience et donc nous permettre de fuir ou d'employer des mesures de self défense proportionnées.
Et inversement, si nous avons un processus de pensée ancré selon lequel les agresseurs au couteau sont inarrêtables, nous perdrons le combat de l'intérieur avant même que la bataille n'ait commencé.
Quelles sont les conditions pour la légitime défense au couteau ? Il n'existe pas de conditions spécifiques pour justifier la légitime défense avec un couteau...
Peut-on survivre à un coup de couteau à la gorge ? C'est peu probable, mais ce n'est pas impossible. Tout dépend de la situation et pas de la technique...