11/02/2025
Les techniques de self défense enseignées en salle sont inapplicables face à une agression réelle au couteau.
Les entraînements dans les salles de sport se déroulent souvent dans des environnements aseptisés, avec des gestes stéréotypés et des situations soit irréalistes, soit prévisibles. Ce qui est
loin de la réalité éthologique d'une confrontation véritable.
De plus, tenter de neutraliser un agresseur armé d'un couteau est extrêmement risqué et irréaliste. L’imprévisibilité du moment de l’agression en est le premier paramètre.
Le désarmement pur et simple est quasi impossible, car il est très difficile de contrôler la trajectoire, le bras ou le poignet d'un adversaire déterminé à tuer (même si les zones les plus
touchées sont connues).
Pour survivre à un coup de couteau, la meilleure stratégie à adopter est l'évitement
ou la fuite. Dans de nombreux cas, celle-ci est impossible.
La mobilité défensive de l’escrime, la connaissance des trajectoires et la conservation de la distance sont les principes fondamentaux pour éviter un coup de couteau.
Il est donc essentiel pour les pratiquants de self défense d’admettre les limites des techniques apprises en salle et de se préparer :
Une pratique régulière du combat à l'arme blanche, une connaissance éthologique des comportements agressifs et une préparation mentale peuvent réellement faire la différence dans ce type de situation violente :
Il est crucial de comprendre que les techniques de self défense traditionnelle ou contemporaine peuvent ne pas être efficaces face à une attaque.
La priorité doit être donnée :
L'escrime lame courte, ou combat au couteau de sport, est une discipline qui se concentre sur l'utilisation et la défense contre des armes blanches de petite taille. Elle englobe diverses écoles et systèmes, chacun avec ses spécificités et ses méthodes.
Le système Tolpar (1), originaire de Russie, a été adapté pour un enseignement civil, se concentrant sur deux applications principales : la self défense et le combat au couteau tactique sportif. Il vise à enseigner des techniques réalistes et efficaces pour faire face à des situations impliquant des armes blanches.
L’approche de l’école englobe une variété de disciplines, notamment le maniement du bâton, du poignard, du couteau, de l'épée, ainsi que le combat à mains nues.
Fondée sur l'étude des traditions martiales italiennes, Nova Scrimia s'inspire de traités anciens, tels que le "Flos Duellatorum in Armis et sine Armis" de Fiore dei Liberi, datant de 1409.
Cette œuvre, également connue sous le nom de "Fior di Battaglia" (La Fleur de la Bataille), est l'un des premiers traités d'arts martiaux européens.
Cette école de combat au couteau en Italie vise à adapter ces enseignements historiques aux besoins et
applications modernes, tout en respectant les principes fondamentaux de ces disciplines.
Nova Scrimia propose une formation dans diverses disciplines martiales italiennes :
La pratique de l'escrime lame courte peut offrir des compétences précieuses pour la survie, notamment en améliorant la compréhension des dynamiques d'une attaque au couteau et en développant des réflexes adaptés.
Fréquence des coups de couteau dans le dos : réalité ou mythe ? Les données montrent que les agressions au couteau ciblant le dos sont rares, en particulier par rapport aux blessures par armes...
Manque de transparence sur les chiffres alarmants des agressions aux couteaux Divulguer ses sources, et citer ses sources, sont deux choses fondamentalement différentes...
Sources :
(1) https://tolpar.org/
(2) https://www.novascrimia.org/