30/07/2023
En cas d’homicide, la self-défense la plus efficace n’existe pas réellement. Force est de constater qu’au vu de la disparité clinique des différents types de traumatismes d'homicides, la self-défense qui sera en capacité d’apporter tous les éléments techniques n’existe pas encore. Car justement, il ne s’agit pas de techniques.
Dans le cadre d'une étude approfondie, un groupe de 251 victimes d'homicide sur une période s'étendant de 1978 à 1988 a été examiné (1). L’objectif était de déterminer les différentes causes de leurs blessures mortelles.
Les résultats de cette analyse ont fourni des informations essentielles sur la prévalence des traumatismes contondants, des traumatismes aigus, de l'étranglement, des tirs et d'autres formes de traumatismes. En outre, il a également été identifié des différences significatives entre les sexes en ce qui concerne les types de blessures subies, reflétant ainsi des dynamiques sociales et relationnelles distinctes.
Parmi les victimes d'homicide étudiées, il a été constaté que :
Les données recueillies ont révélé des différences notables entre les sexes concernant les types de blessures mortelles subies :
Lors d’un homicide, il peut y avoir une combinaison de blessures. Face à cette multiplicité de combinaison, la self-défense la plus efficace se doit d’être la plus simpliste possible. Dans 36,7 % de tous les cas, les blessures mortelles étaient causées par une combinaison de traumatismes agressifs. Il a été constaté que les blessures combinées étaient particulièrement fréquentes lors :
En revanche, les blessures par balle étaient rarement combinées (12,8 %), car elles se révélaient généralement mortelles en elles-mêmes.
Les différences de combinaison de blessures mortelles entre les sexes génèrent t’elle une approche différente dans la recherche d’une self-défense efficace ? Les femmes victimes ont démontré une combinaison de blessures mortelles plus fréquemment que les hommes. Ces découvertes pourraient s'expliquer par le fait que les conflits dans les relations peuvent déclencher des explosions émotionnelles extrêmes, conduisant ainsi à l'utilisation de multiples formes de traumatismes agressifs.
Il faut pratiquer le plus régulièrement possible et le plus longtemps possible une self-défense, qu’elle soit efficace ou non. Le bon sens de chacun permet de constater rapidement si ce type de self-défense est réellement efficace. Encore faut il s’en donner la peine. L’unique objectif étant ne pas terminer comme ces malheureuses victimes.
Cette analyse approfondie des blessures mortelles dans un groupe de 251 victimes d'homicide entre 1978 et 1988 a permis de mieux comprendre les facteurs sous-jacents à ces décès tragiques. Les traumatismes contondants, les traumatismes aigus, l'étranglement, les tirs et d'autres formes de traumatismes ont été identifiés comme les principales causes de décès.
Les différences entre les sexes quant aux types de blessures subies soulignent l'importance des dynamiques sociales et relationnelles dans les cas d'homicide. Enfin, la présence fréquente de blessures combinées met en évidence la violence intense qui peut parfois entourer ces tragiques événements.
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Sources :
(1) Types of trauma in cases of homicide. J. Fischer, W. J. Kleemann, H. D. Tröger